L’appel de la fugue
Dans son livre, L’appel de la fugue, Alice Chéron, plus connue sous son nom d’influenceuse, Ali di Firenze, nous donne ses conseils pour s’évader afin de mieux se retrouver.
Inspirée par ses propres fugues et celles qu’elle organise désormais pour les autres, Alice nous donne dans son livre les clefs pour prendre la poudre d’escampette afin de se ressourcer et se libérer du poids que la routine finit toujours par installer sur nos épaules.
« Partir seule quelques jours quand le quotidien déborde. »
Je suis personnellement accro à la fugue depuis plusieurs années déjà, seule ou accompagnée. Ces parenthèses enchantées me permettent de faire une pause, le point et me redonnent l’étincelle d’énergie qu’il me manque souvent à ce moment de ma vie. Car les fugues n’arrivent jamais par hasard !
L’idée de la Fugue
L’idée de la fugue est arrivée à Alice quand elle a eu l’occasion de partir toute seule à Venise pendant quatre longs jours pour écrire son premier guide de voyage.
En quelques jours, elle a fait le plein d’une énergie folle, qui l’a ensuite soutenue pendant des mois grâce au recul pris sur sa vie, en se nourrissant de la beauté rencontrée.
Quelque soit l’étape de sa vie, il faut prendre du temps pour soi, s’autoriser une bouffée d’air frais pour se retrouver soi-même. La fugue devient alors un instrument puissant pour casser le rythme du quotidien et retrouver le fil de soi.
La fugue permet aussi d’affronter ses démons, de réfléchir à ses échecs de manière constructive et de se poser les questions qui fâchent !
Ce n’est cependant en rien une fuite. Un fugue est là pour nous aider à voir plus clair en nous, nous rendre plus à l’écoute de notre instinct et nettoyer nos peurs.
Une pause
Ne pas se sentir alignée et en adéquation avec notre vie nous empêche bien souvent de réaliser nos envies les plus profondes. Avec L’appel de de la fugue, il y a donc l’idée d’une pause. Partir et s’éloigner momentanément de ce quotidien qui nous accable et appuyer sur la touche reset. Pris par le quotidien, il est souvent difficile de s’écouter et d’entendre notre petite voix intérieure.
« Plutôt que d’attendre que la situation nous explose au visage, la fugue apparaît comme le cadre parfait pour créer une étape forte vers cette quête de soi. Une fugue n’est pas une fuite. C’est un break momentané que l’on maîtrise avec une fin que l’on a définie par avance. Il y a un caractère résolument positif, l’envie de partir pour prendre ses distances, dans le but de rentrer chez soi de manière plus apaisée, avec une nouvelle façon d’envisager les choses. Cette joie sous-jacente d’appuyer sur pause pour reconstruire quelque chose. »
Sortir de sa zone de confort
La fugue bouscule un peu ou beaucoup, mais bouscule forcément. Elle peut aussi déclencher des peurs en nous faisant sortir de notre zone de confort. Loin de nos repères habituels, il faut savoir s’écouter et être présent à soi-même. S’autoriser à vivre des sentiments nouveaux ou oubliés en se laissant guider par notre instinct, sans tenter de tout maîtriser.
Alice préconise aussi de fuguer seule afin de remettre en question notre rapport à la solitude, bousculer plus encore nos repères et choyer notre relation avec nous-même. Ne pas avoir peur de s’ennuyer non plus, car c’est en s’ennuyant que l’on devient créatif et que l’on réapprend à être à l’écoute de ses besoins.
« Fuguer, c’est donc faire face à soi-même, faire face à nos faiblesses, nos aspirations, nos secrets. C’est se sentir à nouveau responsable de notre personne, de notre chemin. »
La fugue apprend aussi à appréhender le lâcher-prise en acceptant l’enchaînement des évènements sans chercher à les maîtriser. En étant plus à l’écoute de ce qui se passe autour de nous, dans le moment présent. Tout ce qu’un quotidien surchargé nous empêche souvent de faire. Et surtout, prendre le temps de réapprendre à se faire plaisir !
« Le bonheur ne me semble pas être ce grand tout derrière lequel courir, mais la multiplication de micro-enchantements à saupoudrer sur le quotidien. »
Etre connectée profondément à nos émotions le temps d’une fugue permet d’enclencher de nouvelles habitudes dont celle de s’écouter avec plus d’attention.
Les outils de la fugue
Une fugue nous donne le temps de mettre en place des outils qu’il sera bon d’apprendre à conserver une fois la fugue terminée. Des petits tips à mettre en application dans notre vie de tous les jours comme apprécier le silence, la beauté autour de nous, se remplir la tête d’images positives, méditer en pleine conscience ou écrire.
Je vous ai déjà beaucoup parlé de l’écriture et de la place qu’elle a dans ma vie. Dans ma vie personnelle, avec une écriture instinctive mais aussi désormais dans ma vie professionnelle. Je suis la première convaincue que l’écriture a des pouvoirs magiques et qu’il ne faut pas s’en priver pour laisser s’exprimer notre petite voix intérieure !!!
Alors évidemment me direz-vous, les temps ne sont pas à la fugue ! Mais la liberté de bouger reviendra et à ce moment-là alors, plus que jamais, nous aurons peut-être besoin de retrouver nos repères intimes et notre envie de voir plus grand. Et une fugue sera alors peut-être elle meilleur des remèdes et le moyen le plus optimiste de reprendre notre destinée en main ! Et en attendant, se plonger dans le livre d’Alice me semble la plus délicieuse des attentes !
A vos marques, prêts ? Fuguons !!!
L’appel de la fugue de Alice Cheron aux Editions Leduc, 18 euros.
Photos issues de ma dernière fugue solo en date à l’Hotel La Pinède Plage dans le Var …
Prête à fuguer dès que cela sera possible …