Mon dernier voyage en date est une échappée de quelques jours à Tanger.

C’était, étrangement, ma première fois au Maroc. Et j’avais toujours voulu découvrir ce pays en commençant par Tanger. Voilà chose faite!

Ces quelques jours n’ont bien évidemment pas suffit pour découvrir la ville à fond mais j’en ai déjà eu une première idée fort séduisante. La médina, ses abords, le bord de mer et ses splendides villas du siècle dernier, les marchés, le quartier des « affaires » plus 60’s et occidental qui m’a rappelé l’Afrique de l’Ouest où j’ai grandi …

Tanger est un doux mélange d’orient et d’occident. Une enclave libre en Afrique du Nord jusque 1957 où elle a été zone franche avant d’être rattachée au Maroc. Il en est resté un sentiment de liberté omniprésent.

A l’époque de la zone franche, le business était roi. Tous les business. Légaux, illégaux, peu importait tant que l’argent coulait à flot. En a découlé une liberté d’agir et de penser qui a attiré à Tanger une foule hétéroclite d’artistes, peintres, écrivains, chanteurs et d’aristos hippies échappant là aux carcans familiaux.

On sent encore partout cette liberté et cette bohème qui flottent dans l’air. Restaurants, librairies, cafés, Tanger est encore aujourd’hui une très jolie porte culturelle reliant les deux continents à l’image du Détroit de Gibraltar qui la borde.

Quant à sa lumière, Tanger la blanche, matinée de couleurs délavées par le soleil, mérite bien sa réputation et a de quoi, aujourd’hui encore, inspirer l’artiste qui sommeille en chacun d’entre nous. Inspiration …